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Il suffit de se déplacer dans une campagne africaine pour se rendre compte que les femmes ne sont jamais inactives.
Partout, les femmes occupent une place importante dans l'activité économique, mais en Afrique cette part est particulièrement importante et couvre tous les créneaux de la culture de l'artisanat et du commerce. Les femmes sont de plus en plus instruites, mais la part qui leur est faite dans le partage des rétributions est très congrue. Elles supportent le poids d'une tradition archaïque qui ne leur reconnaît pas la majorité civique. Elles ne possèdent pas la terre, ne disposent pas d'un revenu comptabilisé, et de ce fait, elles ne peuvent pas bénéficier en leur nom propre d'un prêt ou d'une avance pour développer leur activité.
Il en résulte que cette activité essentielle en milieu rurale n'est pas reconnue, ne peut pas se développer et ne peut pas bénéficier des techniques modernes mal diffusées auprès des femmes.
On ne peut pas parler de la place des femmes dans l'économie et le progrès de la vie rurale, sans parler des ONG qui sont un agent capital pour les aider  dans une émancipation citoyenne, dans leur vie de femmes, de mères et de travailleuses.

On l'a compris, dans l'état actuel de la désorganisation sociale qui frappe l'Afrique, l'économie rurale africaine est essentiellement une économie de subsistance. La précarité de la vie "en brousse" provoque une forte immigration vers les pays développés d'Europe, et on assiste à une désertification des campagnes. C'est sur les femmes jeunes et encore jeunes que repose essentiellement l'économie rurale. La femme Africaine doit se multiplier pour accomplir toutes les tâches qui lui incombent et occuper tous les faibles créneaux d'un espace économique pauvre.
La production vivrière .
-préparer la parcelle, planter, entretenir, récolter stocker . La femme occupe plus de 80% de cette activité de production et de commercialisation.
Cueillette et transformation. En certaines régions, la femme est dans la brousse pour la cueillette des fruits sauvages destinés à  la consommation ou à une commercialisation directe ou après transformation (néré, noix de Karité... selon les ressources du lieu).
L'élevage . Il consiste en élevage de poulets et pintades; parfois chèvres et moutons. Parfois un porc et une vache. Ces éléments sont complémentaires et l'apport n'est pas régulier.
L'artisanat et le commerce . Le fond de cet artisanat reste traditionnel. Une mécanisation presque toujours rudimentaire facilite le travail et la production pour la fabrication du beurre de karité et la meunerie.
Une activité traditionnelle dont les femmes ont le monopole est le filage du coton, le tissage, la broderie, la vannerie quand la saison accorde une pause à l'activité dans les champs.
Elles pratiquent aussi la couture.
La restauration. La femme est cuisinière. Elle crée des lieux de restauration ou de préparation de plats à emporter.


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Africaines debout