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L'atlantique Nord est la zone des cyclones tropicaux. Ils naissent d'une perturbation qui se forme dans l'océan.
Au départ, c'est une dépression qui est une vaste zone de nuages orageux en rotation, accompagnée de vents forts.
Le cyclone est alimenté par la chaleur latente venant de la condensation de vapeur d'eau en altitude. Il se nourrit de la température des eaux de surface jusqu'à 6 mètres de profondeur (15° à 20 ° au-dessus de la température ambiante).
 Au centre de ce tourbillon, existe une zone calme, qui est l'oeil. Quand l'oeil atteint la terre, la force du cyclone faiblit. Il se fortifie tant qu'il est au-dessus des eaux tièdes de l'océan.
 Le cyclone est redouté dans toute la zone tropicale au-dessus de la couronne des Petites Antilles. Il s'ccompagne de pluies torrentielles et de vents qui peuvent atteindre 200 à 300 km/h.
Selon la solidité des bâtiments et des habitations, les pertes humaines peuvent être importantes. Même si la terreur qu'ils causent et le ressenti des populations exagèrent les conséquences humaines du cyclone, les pertes sont toujours considérables partout où il y a des habitations précaires mal protégées et des populations pauvres  non informées des prévisions qui précèdent de 7 jours au moins l'arrivée de la catastrophe. Les habitants sont invités à abandonner les habitations mal construites et mal situées. Mais beaucoup refusent de quitter leurs biens pour aller se réfugier dans des locaux aménagés et protégés.
L'après-passage du cyclone offre une spectacle de grande désolation, de désorgnisation des fonctions de l'état : dégagement des voies de circulation, santé, sécurité, soins, sauvetage, alimentation en eau et en vivres.
Le rétablissement peut demander plus de 48 heures quelle que soit la réactivité des états.
Ce qui rend difficile les secours, c'est le fait de l'encombrement des voies de circulation, des aéroports et de la zone portuaire : toits arrachés, murs effondrés, habitations closes explosées, amas de véhicules et même de navires détruits.
Il n'y aura plus d'eau potable et plus d'électricité les premiers jours.
Les aides arrivent parcinieusement des métropoles ou des îles moins touchées jusqu'au rétablissement précaire de la situation.
Ce qui peut atténuer la conséquence d'un cyclone, vient principalement des mesures préventives, de la discipline et de la confiance des populations. Les cyclones catastrophiques sur la même île surviennnet tous les 15 ou 20 ans, et les personnes concernées n'ont pas l'expérience de cette situation toujours exceptinnelle. Les régions les plus menacées ont mis en place des mesures de surveillance météorologique, coordonnées par l'Organisation météorologique mondiale, ainsi que des programmes de recherche et de prévision du déplacement des cyclones.