Le métabolisme basal Retour
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La vie- les besoins énergétique.
On dit "métabolisme" quand on considère l'activité physiologique d'un sujet dans le fonctionnement de ses organes, les échanges avec l'environnement et les transformations physiques et chimiques qui assurent la continuité de la vie.
Cette activité qui caractérise le vivant est assurée par une dépense énergétique. Pour entretenir la machine vitale, en absence de toute activité visible, le sujet consomme des calories.

Un homme éveillé, allongé à jeun sur le dos (decubitus dorsal) et détendu, consomme un minimum de calories; c'est le métabolisme basal qu'on peut mesurer avec une bonne précision.
- entretien du fonctionnement du coeur, des poumons et des échanges respiratoires.
- création et renouvellement des cellules.
- activité digestive continue et assimilation
- maintien de la température du corps à 37° (thermorégulation).
- activité cérébrale de l'individu conscient.

Ainsi, le besoin énergétique en situation de repos et pour 24 heures est 1500 Kcalories pour l'homme et de 1200 Kcalories pour la femme en 24 heures.

Le métabolisme basal représente donc l'énergie minimum qui assure la vie de l'homme éveillé. Pendant le sommeil, ce besoin énergétique peut sensiblement diminuer (4% à 5%).
Ce métabolisme basal varie avec le sujet, son sexe, son âge, sa masse musculaire et sa masse graisseuse.
Plus le rapport entre masse musculaire (non graisseuse et masse osseuse) et  masse graisseuse est grand, plus le métabolisme sera élevé. Ainsi, on mesure qu'une femme aura un métabolisme basal plus faible que l'homme. Pour la même raison, le métabolisme va diminuer avec l'âge.
Chez la personne âgée, l'activité de croissance et de multiplication cellulaire consommatrice d'énergie est plus faible. Un enfant aura un métabolisme élevé par rapport à un adulte.
Enfant : peu de masse graisseuse, grande activité de croissance de transformation et de multiplication cellulaire : métabolisme élevé.
Femme: rapport masse graisseuse/masse maigre et osseuse plus élevé  de 5 à 8% par rapport à l'homme: métabolisme diminué.
En dehors de toute considération esthétique et de mode, il y a un rapport optimal a assurer et à conserver entre la masse graisseuse et la masse musculaire.
On n'a aucun avantage vital à augmenter sa masse graisseuse par une alimentation excessive ou mal équilibrée. On ne doit pas non plus supprimer toute graisse dans son organisme sous quelque prétexte que ce soit sans affaiblir son corps et provoquer de grands dérèglement de santé.
Le corps naturellement assure une réserve graisseuse en plus du stricte besoin alimentaire et de notre activité habituelle. On ne doit pas forcer la diminution de cette réserve qui est indispensable et qui nous protège de la fatigue et de l'épuisement, à la moindre maladie.

En ce qui concerne les enfants et adolescents, on ne doit prendre aucune initiative en vue de changer leur silhouette sans plusieurs avis médicaux compétents, suivis et confirmés. La justification de cet acte doit être une indication médicale impérative.

Chacun a, bien entendu, une silhouette particulière en partie génétique, et c'est cette silhouette que nous devons entretenir le plus longtemps possible tout au long de notre vie en veillant à avoir une alimentation raisonnée. On doit prendre le plus tôt possible ce souci de la bonne alimentation qualitative et quantitative pour mettre toutes les chances de son côté face aux maladies, à l'usure du corps que nous imposent les conditions de l'existence face aussi aux atteintes de l'âge .
La diététique et le souci de la "juste alimentation" doivent être préconisés dans l'éducation familiale et enseignés dès l'école élémentaire.