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La Polémique
Les détracteurs ont fait remarquer que de cette façon, le lac de Genève chargé et agité avec 1 grain de quinquina fournirait un inépuisable réservoir de gouttes de fébrifuge.
-- A cette plaisanterie, les homéopathes répondent "Non !" , car le mélange ne serait pas homogène et dynamisé...
par l'agitation.
medicament On doit ajouter que pendant le traitement, le malade doit suivre un régime très strict et s'abstenir de toute substance à effet puissant qui pourrait détourner le médicament homéopathique de son action.
En particulier, pas de thé, ni café, liqueurs alcoolisées, épices, glaces, dentifrices , pâtisseries, sel, légumes herbacés, viandes faisandées, sucre. etc.,etc.
Dans ses grands principes, l'homéopathie tient à ce qui est dit.
A cette doctrine, les partisans de l'allopathie opposent un grand nombre d'arguments mettant en doute l'existence même de la moindre science dans l'homéopathie : Aucun argument sérieux, aucune base scientifique.
1- Le quinquina n'a pas l'effet que Hahnemann a cru observer pour en faire la base de sa théorie. Personne n'a jamais pu renouveler ses observations.
2- Le principe homéopathique ne produit pas les mêmes symptômes que la maladie qu'il est destiné à guérir. En outre un même symptôme peut avoir différentes maladies pour cause.Le corps peut réagir en apparence de la même façon à différentes affections.
3- Le nombre d'Avogadro étant dépassé dans certaines dilutions, il n'existe plus physiquement aucune trace de la substance active dans la dose prescrite au malade ; le nombre de molécules non sécables étant limité.

Les détracteurs de cette doctrine pensent donc que tout est affaire d'imagination dans la prétendue efficacité de l'homéopathie. On dira que des personnes véridiques affirment en avoir vérifié l'efficacité ; c'est oublier l'effet placebo qui fait que la mie de pain sous le nom savant de (mica panis) et que l'eau ,(aqua simplex) sont utilisées en thérapeutique sur certains malades et dans certains cas avec de bons effets.
Tous les essais faits en hôpitaux dès 1833 puis 1848 an France et en Italie avaient déjà démontré l'inefficacité de l'homéopathie pour guérir une maladie précise, donnée.
Pour accorder foi à ce principe, il faut faire une exception et admettre pour scientifique ce qui n'est pas interprété : rapport de la cause et de l'effet en dehors de toute coïncidence ou concomitance.
En médecine ce rapport est difficile à établir. Le grand danger est le (post hoc, propter hoc) . Si une guérison est observée après un orage, va-t-on considérer que l'orage a guéri la maladie ? Va-t-on prescrire l'orage aux malades atteints de la même affection ?
On a ainsi attribué des effets thérapeutiques à la poudre de crâne humain calciné, dans le cas de l'épilepsie !
il y avait aussi l'huile des petits chiens qui est du même tonneau de l'empirisme ignorant...
pilules La complexité est grande dans la médecine humaine du fait du concours des influences et de la variété des réactions qui se produisent.
On peut admettre que le médicament homéopathique est inerte et que la force "médicatrice" de la nature faisant son effet, les maladies guérissent d'elles-mêmes.
On doit remarquer que le régime qui accompagne le traitement homéopathique ne peut pas être sans effet ; il facilite la réaction naturelle de l'organisme.
Dans le cas des guérisons observées, nous avons affaire à la médecine expectante qui est souvent efficace dans certaines saffections légères.
Il n'est pas question de laisser languir un malade atteint d'une maladie qui demande une action forte et rapide.

En fait on sait bien que c'est par allopathie que se guérissent les maladies mettant en danger la vie des malades.
On peut se demander quelle place donner au médicament homéopathique qui est prescrit, vendu, administré aux malades sans qu'il soit trouvé aucun fondement et aucune légitimité thérapeutique à cette médecine. On n'a pas besoin de beaucoup réfléchir pour savoir que ce n'est jamais assez dangereux pour tuer directement le malade. L'abus de cette médecine ne crée aucune toxicité; le régime et l'hygiène de vie qui accompagnent la prescription et les habitudes des adeptes sont d'un bon effet pour désintoxiquer le malade et laisser agir la nature.
La maladie est l'affaire de la maladie qui a son cours et ses effets, mais la guérison est affaire du malade plus que de la médecine et du médecin.
Toute action qui stimule la volonté de vivre et la force de lutter contre la maladie est une bonne médecine. Si l'administration d'une mie de pain, ou d'un verre d'eau peut produire cet effet sur certains malades dans certaines circonstances, alors il est certain qu'on observera des guérisons.
La condition en tout cas de cette pratique, c'est qu'elle ne se fasse pas au détriment de la médecine allopathique qui est là pour garantir la meilleure action contre les grandes maladies qui affectent et menacent la vie des personnes. Il n'est pas besoin de les citer.
On voit aussi qu'à côté des farfelus avec leurs théories diverses, il y a des chercheurs, des savants qui mettent en œuvre leur savoir, leur imagination et leur travail acharné au service de la santé. C'est de ce côté-là qu'est le progrès médical.
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