La Guadeloupe, c'est deux grandes îles,  Grande-Terre et Guadeloupe (proprement dite ou Basse-Terre),  séparées par un étroit bras de mer , La Rivière Salée . 
Ces îles sont  entre Mer des Antilles et Océan Atlantique. Les points de rencontre de ces deux mers constituent un front. La navigation y est délicate (Pointe des Châteaux.)     
La Grande-Terre est une île basse dominée par des collines verdoyantes et formée de terrains sédimentaires entourés par un cordon littoral fragile et protégé. Toutes les communes sont baignées par une mer à 27°/28° avec des plages au sable blanc et fin. 
La pointe extrême de l'île est battue par les vagues qui ont isolé des rochers épars formant les châteaux de la Pointe des Châteaux. Il est dangereux de s'aventurer sur les rochers battus par la vague. Au large, à 10 km, on voit la petite île de La Désirade jalouse de ses traditions conservées (11km x 2). Ville : Grande-Anse 
La ville du Moule  sur l'atlantique a été un grand port ruiné par un cyclone. On y trouve de belles plages et un arrière-pays qui a gardé les traces de l'histoire et de la prospérité. 
Au nord, à la Porte d'Enfer et à la Pointe de la Grande Vigie, l'océan a sculpté les rochers et creusé des grottes qui font un écho au fracas des vagues. On va là pour se faire peur. On ne doit pas se pencher sur les escarpements.
 Tout est plus calme à l'Anse-Bertrand et à Port-Louis qui possède une belle plage. 
Du côté Mer des Antilles, en laissant Pointe à Pitre, on passe à  Gosier, Ste-Anne et St-François qui sont des paradis pour les plaisirs de la vague, de la plage et la plaisance.

 Près de Pointe-à-Pitre, l'aéroport International  Pôle Caraïbes aux Abymes a des liaisons aériennes fréquentes et régulières avec les Dépendances de l'archipel, les îles proches ou lointaines des Antilles, la Guyane, l'Amérique du Sud, Le Canada , les Etats-Unis et le reste du monde. 
Mais l'archipel fragile est tout entier un réserve naturelle. Les espèces rares sont protégées. On aimerait voir dans ces lieux un tourisme curieux, attentif aux traditions locales, mais respectueux aussi de ce patrimoine commun. Tout est à respecter et à protéger. Cet insecte, cet oiseau, ce poisson, cette plante sont souvent là dans un de leurs derniers refuges . On doit noter que chez les habitants de ce pays, beaucoup savent le prix de cet environnement, et "la conscience verte" a là aussi fait des émules . Les associations nombreuses souvent anciennes reprennent leur notoriété et peuvent conseiller et faire connaître ces lieux particulièrement gâtés par la nature.
En face on ne verra pas facilement les deux Petites Terres qui sont classées réserves naturelles et qui abritent le timide lézard  vert  delicatissima dans un de ses derniers refuges. De ces communes, on voit la  belle baie de Pointe à Pitre qui regarde le Sud et conduit au Port. En face de cette Baie, on ne peut pas manquer le petit îlet de Gosier avec son phare qui jalonne l'entrée de Pointe-à-Pitre pour les gros navires. Plus au delà vers le Sud, on distingue l'adorable île ronde de Marie-Galante. Toutes les communes ont une marina ou un petit port de pêche et de plaisance.

La Guadeloupe  (ou Basse-Terre, basse en lattitude) qui a donné son nom à l'archipel est d'origine volcanique. Cette île est dominée par la Soufrière (1480 m) aux vapeurs sulfureuses.
 Ce volcan  animé par "la respiration nerveuse de la Terre" (selon Lancelot Bellaire) fait craindre parfois une éruption, mais au cours de toute son histoire, il n'a jamais directement provoqué la mort de personne. C'est surtout un lieu d'excursion et un point de vue extraordinaire sur le paysage autour.
 La côte guadeloupéenne le plus fréquentée se trouve dans cette grande baie formée par le triangle Les Saintes-Marie-Galante-Pointe-à-Pitre. C'est un espace qui se prête bien   à la croisière. et à toutes les escapades maritimes. En Grande-Terre et en Guadeloupe, chaque commune est ouverte sur la mer, avec sa plage. 
Sur la côte atlantique, chaque découpe  abrite une baie bordée de sable fin, brun ou doré selon la couleur de la roche venue de la montagne qui domine tout un pan du panorama. En sortant de la route, on peut s'aventurer sur les hauteurs et goûter au dépaysement d'un vaste espace de ce qui est la forêt primitive de ces lieux au milieu des fougères arborescentes, des arbres à fleurs et de cent plantes aromatiques qui colorent et parfument l'environnement. On se souviendra que cet environnement est fragile : Toutes les espèces sont protégées.
Partout vous pourrez flâner sur un marché local, goûter aux nombreux fruits de saison, à la spécialité culinaire, ou vous faire conseiller un itinéraire.
N'hésitez pas à vous informer chaque fois auprès des habitants. Ils vous feront découvrir ce qui se cache à l'écart des chemins. Le conseil est de s'arrêter souvent (avec toutes les précautions du code et de la prudence). Il y a de belles photos à prendre quand soudain, à 3 mètres de la route le regard découvre un village au fond de sa baie ou l'écume d'une vague sur un rocher à marée basse. St-Martin et St-Barthélemy, ne sont pas représentées sur cette carte.

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