Dans
toutes les sociétés humaines, les femmes sont les premières victimes
de la discrimination et de la violence |
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Les femmes et la violence dans la société et dans son couple..
Le fait est connu et répété. Il fait tellement partie du familier
quotidien depuis des millénaires, qu'on le prend comme une évidence
naturelle qui ne dérange pas: Partout dans le monde, les femmes sont
victimes de discriminations sexistes et de violences. Et cela se
constate dans tous les groupes ou classes de nos sociétés. On voit même
parfois les femmes abandonnées à leur sort par les autorités
responsables quand une particularité culturelle d'un groupe donne force
de loi et autorité de conscience à considérer la femme comme incapable
juridique, sociale, incapable de décision sur elle-même, de choix de son
habillement ses fréquentations :un objet. Le communautarisme si
contraire aux institutions et que certains voudraient banaliser dans les
sociétés occidentales est tout à fait ennemi de la reconnaissance de la
femme citoyenne
autonome. Il ne faut pas se
cacher que dans nos sociétés, la femme reste sous-évaluée,
sous-classée dans tous les secteurs de l'emploi comme de la
représentation sociale et politique . Elle est presque toujours
dépendante d'un homme ou d'un système fait pour les hommes et
dirigé par les hommes. Cette situation la brime dans sa revendication
et rend difficile son combat pour l'égalité.
Il reste cependant que toute discrimination comme toute violence à
l'égard des femmes est interdite dans la société française par
exemple, et que les femmes peuvent chaque fois se faire entendre et
user de tous les moyens légaux pour y parvenir. Elle sont de plus en
plus présentes dans les livres publiés, dans les journaux, à la
télévision et à la radio. Tout sera bien, justement, quand on
n'aura plus besoin de faire tapage sur un abus notoire réservé
particulièrement aux femmes.
Le catalogue est épais: viols incestueux, femmes battues, femmes
agressées, violées par un familier, un époux, un parent, un patron,
un voisin. Le prétexte est la fatigue d'un homme ou son "le
besoin naturel" , l'alcool, une tradition, l'honneur de la
famille, une religion, un mariage arrangé, un commerce sexuel, les
mutilations génitales de tradition, l’infanticide, la préférence
pour le fils, les coups" mérités ou
cherchés", le contrôle psychologique , le proxénétisme, le
crime d’honneur, le meurtre nécessaire des bébés filles avant ou
après leur naissance. On passe du mépris à l'insulte pour arriver
à l'esclavage et au meurtre. On voit parfois, qu'à l'instant
même où il commet un meurtre sur une femme, l'homme a le sentiment
d'un acte justifié, et légitime comme un droit naturel. Il accomplit
son devoir d'homme responsable au nom de toute" l'espèce
masculine".
La guerre apporte toujours les plus grands malheurs et toutes les
atrocités les plus inimaginables, mais dans cette circonstance, la
part des femmes et des petites filles est inévitablement au moins le
viol en libre service
organisé pour le repos du guerrier ou comme instrument de guerre
contre les populations civiles.
Si une femme ou une
jeune-fille sans
information est victime d'une violence dans sa famille ou son couple,
elle peut s'adresser à sa Mairie, au pharmacien, à son
médecin, au Commissariat de Police. Elle trouvera aide et
assistance. Partout, la loi fait à tous, et aux agents
sociaux plus qu'aux autres, obligation de dénoncer
les abus et les violences manifestes.
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avis sur le sujet
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