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Pour les femmes et les enfants d'abord: violence sans frontières  retour accueil
Violence sans frontières - C'est la violence sous toutes ses formes qui est dévolue aux femmes de tout temps en tout lieu. Les sociétés modernes ne les épargnent pas. Dans la plupart des pays, la femme subit plus que les hommes toutes les tares et tous les manquements de l'organisation sociale. C'est à elle qu'on demandera des comptes sur elle-même, sur les enfants sur leur éducation et sur toutes les charges de la vie domestique et familiale. Dans le champs social, et dans l'entreprise elle a la portion congrue que lui laisse la domination masculine. Souvent elle est sans voix et sans droit. Dans certains pays, un code de la famille est là pour légitimer tous les abus et garantir le droit à la discrimination, au mépris, au non droit à la dignité. N'importe quel homme de la famille, quel que soit son âge, a autorité sur elle. Ici, on tolère le crime d'honneur, là on charcute son sexe pour asservir sa sexualité et la libre disposition de son corps. Dans d'autres lieux on peut la violer, la contraindre à un mariage quand elle est encore une enfant. Quand il y a la guerre? Alors, la femme sort complètement de la condition humaine pour devenir bête de somme, jouet sexuel, porteuse du butin ou bouclier humain en cas d'assaut. En RDC le viol public devant toute la famille est une arme de guerre pratiquée par tous les combattants de tous les camps; et les camps sont nombreux! Les enfants souvent partagent le sort de ces femmes quand ils sont embrigadés à l'âge de 10 ans pour être petits soldats féroces sans scrupule et sans loi "l'enfant rit quand il tue" a dit Victor Hugo; mais de notre temps, il ne s'en prend pas dans un chemin creux au crapaud mal aimé ; ils tue d'autres enfants, des hommes et des femmes de son propre pays et de sa propre famille. Il fait tout cela sous le commandement d'un homme de guerre qui l'asservit souvent après avoir violé et tué sa mère.
Des millions de femmes, vieillards et enfants déplacés; des centaines de milliers de morts et de disparus; tout cela presque silencieusement, sans même le cri des agonies, sans le feu et les flammes du 11 septembre. Il y en a encore parmi nous qui ignorent qu'en Afrique plus qu'ailleurs on massacre tous les jours? Les enfants rescapés sont libres d'errer sans famille; les femmes revenues de l'enfer sont abandonnées, méprisée désormais sans feu ni lieu, sans avenir, malades souvent du Sida avec en héritage un enfant atteint déjà et qu'elle devront élever seules.