Le lancement de la campagne de lutte contre les violences faites aux femmes a eu lieu au Nord-Kivu, le 25 novembre 2005.

Une grande marche  a mobilisé les représentants des confessions religieuses, les associations féminines, les femmes d'entreprises…voire même certains hommes qui se sont solidarisés avec les femmes dans cette lutte.
 Le thème retenu pour cette année, était: " Pour la santé des femmes, pour la santé du monde plus jamais de violence. Mais aussi au court de la marche on pouvait lire sur les calicots que portaient différentes femmes, des inscriptions exprimant leurs mécontentements, et demandant ainsi aux autorités de les sécuriser davantage. Pendant ces manifestations, des discours d'ouvertures ont été lus, notamment
-De Madame chef de division de la condition féminine et famille. Du représentant de la monuc( Mission des Nations Unies au Congo)
-Du modérateur de la commission provinciale de lutte contre les violences sexuelles/ Nord-KivuDu représentant du Gouverneur de province.
-Pour la commission provinciale de lutte contre les violences sexuelles dont DFNET est membre, et point focal de la sous-commission prévention; le modérateur a dit dans ses propos qu'il était grand temps que les autorités militaires, politico-administratives…à tous les niveaux s'impliquent dans l'éradication de ce fléau qui , a-t-il souligné a emporté certaines personnes pourtant sensée de protéger les paisibles citoyens. Les violences faites aux femmes constituent une violation des droits de l'homme. Celles-ci produisent des effets néfastes sur la santé des femmes, sur le bien-être du monde entier.
-Le modérateur de la commission de lutte contre les violences sexuelles du Nord-Kivu, a en outre dénoncé, le fait que dans la  province , les femmes et les jeunes filles sont violées par:
-Les hauts cadres militaires
-Les hauts cadres politico-administratifs
-Les agents pénitentiaires, lorsque ces femmes sont en détention. 
-Les militaires en patrouille, lorsqu'elles tentent d'aller puiser de l'eau quand on sait qu'il n'y a presque pas de courant électrique dans la ville
-Les membres les plus proches de la famille (cousins, frères, maris et pères)
-Les médecins et infirmières soignants
-Les autres femmes dont généralement les filles de moins de 10 ans sont violées par leurs instituteurs enseignants ou leurs domestiques.
 Bref, les victimes de violences sexuelles au Nord-Kivu ne jouissent d'aucune protection de la part de ceux qui ont l'obligation de les protéger et cela malgré de multiples rapports produits tant par les ONG internationales que nationales, interpellant les autorités congolaises à prendre des mesures nécessaires visant à protéger les femmes et les filles contre les violences sexuelles.
Les femmes à cette date, ont choisi de marcher avec la tenue noire pour exprimer leur désarroi face à ces crimes perpétrés sans pitié contre elles. La campagne de 16 jours d'activisme a été clôturée le 1° décembre 2005 par d'autres activités notamment un défilé des activistes des droits de l'homme. 
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 Images de la manifestation