Les promoteurs de tourisme sexuel se conduisent en fait comme des souteneurs en proposant à la vente le corps des femmes par internet. Ce moyen de communication international est utilisé aussi pour vendre des femmes dans un marché global destiné aux hommes principalement des pays industrialisés. C'est même l'utilisation la plus rentable de ce média.  Internet s'est depuis longtemps enrichi de nouveaux outils comme la couleur, les images de différents formats, photographies, les images animées et le son.

Arguments des "usagers ". Les bonnes affaires et l'aubaine " En République Dominicaine, tu peux aborder n'importe quelle belle fille croisée dans la rue, et elle te suivra. Tu peux en faire ce que tu veux pour quelques dollars" La bonne conscience . "Dans ces pays, la seule richesse, ce sont les femmes et les enfants. Les quelques dollars que nous leur donnons représentent le plus souvent le seul revenu de toute la famille. S'il n' y avait pas ce que vous appelez le tourisme sexuel, ils seraient encore plus pauvres" Le mépris . "Après tout, ce tourisme sexuel profite principalement aux autorités et aux notables de ce pays pour la bonne raison qu'ils ont tout pouvoir et qu'ils possèdent tout." votre partenaire

Le commerce du sexe en a pris avantage et certains serveurs ont créé des services de documentations, d'images et de contacts payants . On a les images, les détails, le tarif de chaque prestation. La marchandise, c'est la femme d'un pays pauvre. Tout est permis, tout est montrable, tout est faisable. Ce sera la République Dominicaine, le Costa Rica, Bangkok, les Philippines. Chaque jour de nouveaux marchés s'ouvrent à cette industrie selon les progrès de la disparité économique et de la misère. L'Europe est au catalogue désormais. En somme, ces agents de tourisme servent des réseaux qui vont des pays riches (Amérique du Nord et Europe du Nord) jusqu'aux confins de la misère et de la pauvreté qui existent trop souvent dans ces pays au milieu pourtant des plus beaux paysages et parfois d'une richesse culturelle et humaine extraordinaire.

Les compagnies d'aviation, les agences de tourisme, l'hôtellerie, profitent de cette manne. Sur place la corruption entretenue de ceux-là mêmes qui devraient protéger leurs ressortissants de la prédation sexuelle, garantit la protection indispensable à l'industrie du sexe. L'âge ne compte pas: les filles sont offertes à tout âge, livrées à des jeunes et à de riches vieillards; elles sont accompagnatrices, masseuses, fugitivement épouses parfois. L'engagement n'est pas bien grand, car même partie en Europe ou aux États-Unis, la jeune épousée peut être ramenée si elle a fini de satisfaire ou parce qu'elle languit trop de son pays. Le vieux mari repartira à son tour aux Philippines pour s'en choisir une autre.

Derrière la vitrine de ce belles filles souriantes aux tarifs attractifs, il y a misère, esclavage, racisme, pédophilie, mépris, destruction de toute une société sans avenir. L'occidental exporte ce qu'il y a de pire dans nos sociétés.
L'occident qui a une avance considérable sur le plan de la science technologique, de la santé, du respect et des droits de la personne aurait tant à partager pourtant. Au contraire, sa vitrine dans les pays pauvres est celle de toutes les violences et du mépris. Que de rancœurs, que de haines accumulées! Est-il trop risqué de dire que dès maintenant, ce comportement alimente les fanatismes "anti-occident" dont on ne fait que commencer à voir les effets ?    retour