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 L'Amazonie: Une nature à conserver pour laisser vivre les populations de la  Guyane Française
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La forêt de l'Amazonie est un trésor dont on n'a pas fini de mesurer la valeur mais qu'on a déjà beaucoup abîmé. L'Amazonie brésilienne, c'est 1/3 de ce qui reste encore de forêt tropicale primaire.
La destruction de ce patrimoine de l'humanité est visible par la déforestation qui  fait perdre  au moins 25 000 km2 chaque année à l'espace forestier. Cela signifie que des espèces végétales et animales souvent inconnues disparaissent à chaque instant. Les autorités Brésiliennes affirment qu'elles ont pris conscience de ce problème et qu'elles veulent s'y attaquer. Dans le même temps, on veut transformer cet espace naturel pour faire du Brésil la premier producteur de soja et développer l'élevage bovin.
Ainsi, 2,5 millions d'hectares sont rasés chaque année; cela  représente 0,5% de la forêt brésilienne, selon l'Agence spatiale brésilienne.Pour les scientifiques chaque nouvelle tête de bétail provoque la coupe d'un hectare supplémentaire.

Dans la mesure où la forêt amazonienne avec sa faune, sa flore, son réseau fluvial est nécessaire à la survie de l'humanité et à la vie même sur la planète Terre, le Brésil doit se considérer comme dépositaire et non propriétaire de cet espace pour en disposer librement et le détruire.
Les moins optimistes des spécialistes de la questions, pensent que des espèces ont déjà disparu irrémédiablement avant d'être connues, et qu'avant l'année 2030, tout sera fini en feu, cendre et bois de construction.
Pour sa part, la France a la responsabilité d'une petite parcelle de ce territoire. Cela devrait être compris et pesé comme un privilège.
 Il n'est pas certain que la volonté politique aille dans le sens de la protection de ce patrimoine.
 C'est que pour certain, la déforestation autorisée ou illégale, l'extraction de l'or avec la pollution au mercure qui l'accompagne, apportent à très court terme, pour des arrivistes un profit facile, mal contrôlé, et souvent non fiscalisé. Il y a aussi les rejets de mazout, d'huiles usagées, de ferrailles, de machines abandonnées et de toutes les ordures qu'apportent avec elles les concentrations humaines inorganisées.  

En France, nous avons tellement peur du mercure que même les thermomètres et les interrupteurs au mercure sont interdits.

Le résultat est que les populations indigènes, natives de ces territoires, sont spoliées et voient leur cadre de vie définitivement détruit. Les maladies, les empoisonnements, les tares génétiques qui en résultent, ajoutent à l'injustice à l'ignorance et au mépris qui sont le lot habituel et historique de ces peuples de la forêt et du fleuve.
Il est facile de rejeter toute la responsabilité de ce gâchis sur les sociétés multinationales, sur les professionnels de  la destruction des espaces naturels. On oublie l'indifférence et la complicité des élus de la Guyane Française, et la passivité complice de l'Etat Français. Il y a l'indifférence d'une part de la population urbaine d'une Guyane inculte en matière d'environnement et de conscience civique. La France qui est à l'index pour beaucoup de manquements est à montrer du doigt aussi pour cet abandon-là.
Ceux qui sont allés  à Maripassoula et qui ont vu les conditions de vie de originaires des lieux avec la contamination des eaux, ressource essentielle, et du poisson dont ils se nourrissent  en reviennent atterrés avec un fort sentiment de culpabilité. Ces entreprises industrielles sauvages et artisanales de la destruction, ont leurs gardes, leurs vigiles qui agissent à la manière des Tontons Macoutes pour menacer, terroriser, assassiner les populations qui sont empêchées de circuler librement dans leur environnement natal. Si la Guyane Française est vraiment un département Français, traitons-la comme la Lozère ou le plateau de Mille Vaches.
Il est désolant de voir que sur leur espace de vie, les Français de cette petite Amazonie n'ont aucun pouvoir de décision. Ils n'attendent pas beaucoup des autorités Françaises, et leurs appels au secours se tournent vers les ONG et vers les instances internationales; et c'est une triste chose.

_____________Mais pendant que nous continuons à pleurer sur cette terre, il y a des Amazoniens qui se tiennent debout pour affirmer dans le cadre de la citoyenneté Française le droit à vivre sur la terre de leurs ancêtres, débarrassée des prédateurs et des pollueurs qui agissent contre la vie des hommes et contre l'intérêt national. 
S'il y a une parole à faire entendre et répéter en Guyane, c'est d'abord celle de l'environnement. Cette parole doit faire prendre conscience de l'intérêt et du privilège de cette parcelle d'Amazonie. Elle peut être organisée, protégée, mise en "valeur de Nature" pour le bien des populations qui y vivent et pour tout le département de la Guyane Française.
Cette parole, nous l'avons entendue de Brigitte Wyngaarde, la candidate des Verts de Guyane. Elle n'a pas été encore assez entendue. Mais de partout, l'écho de cette voix va se multiplier ; elle est  pour la vie de la nature et des hommes. 
Cette voix sera reprise et ne pourra pas se taire.
 -Un site à visiter
Une association amie: http://www.aquaverde.org

http://guyane.lesverts.fr/  
                      
 Des liens:
Soutien aux populations autochtones du Pérou et de l'Equateur : http://www.livingbridgefoundation.org/

Soutien aux Indiens Secoyas en Equateur : http://www.osanimi.org/

Soutien aux médecines traditionnelles partout dans le monde : http://www.xs4all.nl/~rainmed/

Soutien aux peuples autochtones et minorités ethniques : http://www.survival-international.org/

Développement de l'énergie solaire dans le tiers-monde : http://www.survival-international.org/

Peuples des forêts primaires
http://www.foretsprimaires.com

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